un peu d'histoire...

En 1852, après un accord secret entre les États-Unis et la Suisse, cette dernière décide d'ériger une base militaire de l'armée suisse sur sol américain. En 1856, le Lieutenant Jébédiah Paulie (1813-1897) inaugure la Base militaire CH-Paulie. La base se composait d'une place d'arme ainsi que les plaines alentours. Bien que possédant un statut particulier et étant dirigée par l'armée suisse, la base est officiellement rattachée au Département de la Guerre des États-Unis. Dès 1879, le gouvernement Étasunien reconnait la légitimité de la Suisse sur la possession de la base militaire et celle-ci devient alors territoire suisse. En 1888, par manque d'investissement, le gouvernement suisse décide de se séparer des vastes plaines appartenant à la base et de les vendre. Le Royaume-Uni, ayant eu vent de la base militaire suisse secrète présente aux États-Unis, décida d'acheter les terrains (malgré l'avis négatif du gouvernement américain). Les conditions de vente furent très strictes. L'une d'elle stipule "Le nouvel acquéreur se doit de payer une taxe soldée lors de négociation, au préalable, avant la transaction". Après négocations des deux États, la taxe s'éleva finalement à 5 CHf.- par année (valable pendant 99 ans). Le Royaume-Uni créa deux based militaires sur leurs nouvelles terres : Base England et Base Titanic. En 1901, le nouveau Roi du Royaume-Uni, Édouard VII, décida de s'acquitter de cette taxe par le biais d'une rupture net du contrat. Le gouvernement suisse ne pouvant décrire la rupture du contrat car contraire au Droit International Public, celui-ci décide d'attaquer par surprise la base militaire anglaise le 14 février 1901. L'attaque sera un échec qui amena à une guerre secrète entre les deux bases Le 12 mars 1940, un cesser-le-feu est signé entre les deux belligérants et les négocations s'ouvrent le 29 avril de la même année. Les deux pays se mettent d'accord le 4 juin et un pacte de non-agression est signé. À la suite de la Première Guerre mondiale, le 28e président des États-Unis, Woodrow Wilson, décida qu'il était contraire à la Charte de la Société des Nations que certains États aient un avantage à posséder des bases secrètes sur territoires étrangers (de plus, pour une Suisse qui se dit "neutre"), les deux bases militaires sont alors abandonnées en 1919 et les terrains mis en vente en 1922. Cette même année, les frères Edmond (1897-1990) et Edgard Tambul (1897-1930), tous deux riches hommes d'affaire Néerlandais ayant fait fortune dans les banques, eurent l'idée d'acheter les terrains des deux bases et d'y construire une grande métropole mondiale nommée "Paulie City". La zone serait séparée en deux parties : l'ancienne base suisse serait le centre industriel et administratif et l'ancienne base anglaise, elle, la zone résidentielle. La partie d'Edmond (ancienne base suisse) se développe alors rapidement et le secteur industriel y devient majoritaire dès 1926. De son côté, Edgard a de la peine à développer la zone résidentielle sur le terrain de l'ancienne base anglaise. Après plusieurs investissements infructueux, de la part d'Edgar, dans des sociétés tombant toutes en faillite avec le crash boursier de 1929, celui-ci meurt mystérieusement dans un accident de petit avion le 23 novembre 1930, l'idée de la zone résidentielle fut abandonnée. Edmond, de son côté, se concentra seulement sur sa future ville. La zone résidentielle y est construite aux pieds des usines pour limiter le déplacement des ouvriers. Les terrains de la base militaire anglaise sont vendus à un Lord Charles McBuck qui décida d'y établir une communauté anglaise ayant émigrée aux États-Unis dans les années 1920, nommée England. À Paulie City, en 1936, la plus grande part d'origines des ouvriers et travailleurs sont de suisse romande devenant peut-à-peu majoritaire. La ville industrielle sera appelée, dès lors, Paulie ville En 1956, Paulie ville devient une grande ville de plus de 13'000 habitants. Cependant, la transition, comme prévu par Edmond Tambul, vers le secteur tertiaire devait se faire, plus de 3/4 des usines de la ville fermèrent menant à un exode de la population et faisant la ville presque une ville fantôme (moins de 1'000 habitants en 1984). Dès 1989, la ville est complètement restructurée : les anciennes usines laissent place à des immeubles de bureaux et d'habitations, de grandes rues sont créés et de grande barre de logements sont construits. À la mort d'Edmond Tambul le 17 avril 1990, c'est son fils Balthazar Tambul (1927-2012) qui repris les commandes de la ville. Celui-ci voit alors que les statuts juridiques de ses terrains ne sont pas en règles (absence d'administration communal, statut de pays inconnu, etc.). Balthazar entrepris alors de grandes réformes. Le premier fut la mise en place d'une démocratie directe dès le 1 mai 1990. Balthazar Tambul fut élus maire à 58,5%. La deuxième réforme et d'entrer le statut de Paulie ville comme "ville américaine" car celle-ci n'a jamais été statuée de la sorte. Cependant, un détail se heurte à cette disposition : le statut spécial des terrains dû aux accords USA-Suisse de 1879. De cet accord, non révoqué par les deux gouvernements, la ville est officiellement un territoire suisse sur continent américain. La Suisse, ne voulant pas qu'un tel scandale sorte au grand jour l'année de son 700ème anniversaire, donna, par acte secret et cachée à la population mondiale, le 1er mai 1991, le statut spécial de "ville suisse satellite" à Paulie ville.
Aucun article
Aucun article